Cher Thomas,
Lors de notre séance de travail du mois de janvier, tu évoquais ta façon de parler à un collaborateur, soit pour le féliciter, soit pour le « rappeler à l’ordre ». Tu t’es rendu compte qu’en fait, il n’y avait jamais de félicitations !
Et tu m’as même dit :
- Pourquoi le féliciter ? Après tout, il n’a fait que son travail. Je veux bien féliciter pour quelque chose d’extraordinaire, mais bien faire son travail, c’est normal…
- Féliciter pour quelque chose d’extraordinaire, ça va avoir lieu combien de fois par an ?
- …
Tu n’as pas vraiment aimé cette question, mais tu as accepté de faire un essai : remercier tes collaborateurs quand le travail est bien fait.
Je me rappellerai toujours ton visage radieux quand nous nous sommes revus en février : « ça marche, je les félicite, ça leur fait du bien et ça me fait du bien !… ». Tu m’as alors raconté comment tu avais pu vivre 10 ans avec ton ancien supérieur (ta première expérience professionnelle) sans recevoir un seul compliment, et comment tu reproduisais aujourd’hui ce système.
Je t’avais promis de t’envoyer une référence théorique qui explique tout l’intérêt que nous avons, pour un management plus efficace, à donner de la reconnaissance. Tu trouveras ci-joint une fiche intitulé « Les Signes de Reconnaissance ».
Bien cordialement.
